Assurer le contrôle des canalisations à -40°C

La deuxième ligne de l’oléoduc Chine-Russie, transportant du brut, a commencé son exploitation commerciale en janvier 2018 et a doublé les importations annuelles de brut russe par la Chine, qui sont passées de 15 millions à 30 millions de tonnes.

La canalisation commence à Mohe, une région de la province de Heilongjiang, localisée dans la zone la plus septentrionale de la Chine et qui borde la Russie. Après s’être étendue vers le sud sur 941,8 km, en traversant la région autonome de la Mongolie-Intérieure, la canalisation arrive à Daqing, dans la province de Heilongjiang, une ville connue sous le nom de « capitale pétrolière de la Chine ».

Mohe est la ville chinoise située le plus au nord, à presque 53 degrés au-dessus de l’Équateur et à plus de 850 km à l’intérieur des terres à partir de la Mer d’Okhotsk. Cette localisation distante, loin au nord et éloignée de l’effet de tampon fourni par l’eau de mer, expose la région à des conditions environnementales extrêmes.

La spécification du projet avertissait que les systèmes de contrôle seraient installés dans une région où la température avait enregistré des records de 39,8°C en été et de – 52,3°C en hiver.